Alors que la condition de l’animal fait plus que jamais débat, la Roumanie se met enfin à jour concernant la chasse des espèces en voie de disparition.
La chasse : entre législation…
Depuis le 23 avril 2007, toute personne qui chasse un mammifère protégé sur le territoire français se voit infligé une sanction pouvant aller d’une amende de 9000€ et six mois d’emprisonnement à une amende de 150 000€ et 7 ans d’emprisonnement.
Pourtant, en Roumanie, jusqu’à il y a quelques semaines, la justice ne se serait pas occupée de ces meurtriers. Après avoir été pendant des années un véritable territoire de rendez-vous pour les chasseurs du monde entier, le pays accepte enfin d’interdire la chasse aux espèces en voie d’extinction. C’est précisément le 4 octobre que la décision a été prise, interdisant la chasse sportive de ces bêtes et annulant les autorisations de tuer distribuées auparavant dans l’année.
…et économie
Si cette avancée peut avoir l’air d’une simple “mise à jour” des droits, c’est en réalité bien plus important. La chasse en Roumanie n’était pas simplement l’affaire d’un petit nombre d’animaux. C’est plus de 552 ours, 657 loups et 482 chats sauvages qui ont été atteints par la chasse sportive en cette année 2016.
Derrière cette chasse se cachait également une véritable économie, certaines personnes étant prêtes à débourser jusqu’à 10 000€ pour obtenir avoir le droit de réclamer leur trophée de chasse.
Heureusement la Roumanie, au-delà d’une économie qui rapportait beaucoup, a su faire un pas en avant pour la préservation de ses espèces et, par extension, son environnement.