La hausse de la température globale au niveau mondial induit des problèmes annexes insoupçonnés. Un exemple typique : la prolifération des pucerons. Annuellement les nuisibles avancent de plus en plus vers le pôle et installent un climat de terreur sur la sécurité alimentaire mondiale.
Le réchauffement climatique en cause
Les insectes envahissent depuis quelques années des lieux où ils n’y étaient pas il y a quelques années. Les conséquences sont pour l’heure réelles. Les parasites et autres agents pathogènes végétaux se propagent en effet littéralement dans certains endroits du globe. Cette expansion donnent des résultats tout bonnement affolants. Les conclusions sont simples : ces insectes constituent une véritable menace pour la sécurité alimentaire du monde entier, comme en attestent certains experts dans le domaine.
Une étude très sérieuse
Afin de pouvoir dégager de véritables conclusions sur le sujet, des études ont pu montrer que les dangers des nuisibles sont bien réels. En effet, avec plus de 612 nuisibles à travers le monde examinés au cours de l’étude, des ravages ont déjà été constatés. Ainsi, les nuisibles se sont répandus vers le nord et vers le sud de plus de 3 kilomètres chaque année. Il faut noter que les nuisibles sont totalement dépendants des conditions météorologiques. Un effet supplémentaire du réchauffement climatique qui tend à favoriser leur développement dans des zones où ils ne se développaient pas auparavant.
612 espèces de nuisibles en développement
Tous les ans plus de 10% de la production agricole est perdue à cause des ravageurs. Les hivers qui sont de moins en moins froids permettent aux espèces nuisibles de s’étendre. Les larves qui se nourrissent ainsi des écorces de pins ont fait des dégâts considérables en Amérique du Nord. En Europe, ce sont 40 espèces de pucerons différentes qui ont fait un véritable ravage sur l’ensemble du territoire. Au Brésil, La maladie du riz tend à se développer à cause d’un champignon. L’augmentation de la température moyenne du globe permet aujourd’hui aux ravageurs de grappiller encore un peu plus de territoire et d’avancer sur les terres du globe.
Sources : Etude publiée par sur Nature.com par Daniel P. Bebber, docteur à l’université d’Exeter en Grande-Bretagne