Peut-on être éco-responsable et partir en voyage pour ses vacances ? Bien que cela paraisse incompatible, ConsoFutur a décidé d’étudier la question pour voir si une alternative était possible.
Des déplacements hors de prix en termes de GES
Le Commissariat général au développement durable a évalué le profil des déplacements touristiques (Source : Le Point Sur – n° 174 – septembre 2013).
En 2011, 5 % des voyages ont généré 58 % des gaz à effet de serre. L’avion est le principal responsable (67 % des émissions de GES, pour moins d’un séjour sur 10), suivi de près par le séjour à l’hôtel (représentant 16 % des séjours, mais 48 % des émissions de GES dus à l’hébergement.
Les enjeux du tourisme responsable
Voyager durable n’est pas sans impact et les enjeux sont multiples, outre la réduction des émissions de GES :
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- Réduire la surconsommation d’eau générée par les équipements aquatiques et sportifs, l’entretien du linge d’hôtel, etc.
- Réduire la production de déchets, notamment plastiques.
- Préserver la vie sociale et culturelle des pays d’accueil, ainsi que la faune, la flore et, plus généralement, les milieux fragiles.
Recommandations pour un tourisme durable
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- Voyager durable n’est pas totalement impossible. Il suffit de s’attacher à suivre quelques recommandations de bon sens, procurées par l’association Babel-Voyages, qui propose sur son site des séjours et circuits touristiques responsables :
- Limiter les déplacements en avion ou, quand ce n’est pas possible, s’engager avec la compensation carbone.
- Préférer le train à la voiture.
- Favoriser les randonnées à pied ou à vélo.
- Choisir les hébergements verts et les hôtels éco-labellisés.
- Respecter la nature et les recommandations destinées à la protéger.
- Ne pas allumer de barbecue.
- Adopter les coutumes locales le temps du séjour.
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Ces recommandations sont à la portée du premier touriste venu. Les respecter, c’est faire un premier pas vers un tourisme durable, compatible avec la protection des ressources et des sites.