Pour des raisons de respect de normes environnementales, de plus en plus d’usines risquent de fermer à Madagascar. Cette annonce du ministère de l’Industrie a fait grand bruit dans le monde industriel du pays.
Un impact environnemental à quantifier
Contrairement aux grands pays industrialisés, la République de Madagascar est un pays où la législation est difficilement respectée. Avec quelques relations bien placées, il est possible de pouvoir exercer une activité sans avoir demandé, et encore moins obtenu, les autorisations nécessaires. La multiplication des investisseurs illégaux change depuis quelques années considérablement la donne car ces derniers sont souvent assez peu investis du point de vue environnemental. C’est pour cette raison que l’Office National de l’Environnement a décidé de sévir.
Les sanctions vont tomber
C’est en effet ce qui arrive aux industriels du pays. Pour lutter contre le non-respect de la réglementation, le ministère de l’Industrie a procédé à un assainissement du secteur. Le ministère a ainsi relevé un grand nombre d’infractions dans plusieurs usines. Des sociétés produisent ainsi sans respecter les normes environnementales ni disposer du permis environnemental obtenu après étude d’impact.
Avant de tirer, les sommations d’usage
Des entreprises ont d’ores et déjà reçue une lettre de mise en demeure. Elles n’ont pas obtenu les autorisations nécessaires pour fonctionner légalement : autorisation de mise sur le marché, certificat de consommabilité, etc. AAA-Tiko semble avoir essuyé les plâtres, mais ce sont pas moins de 60 % des sociétés industrielles qui n’auraient pas obtenu les autorisations ad hoc. Dans le cas où les sociétés sont en défaut, l’Etat malgache peut faire procéder à la fermeture de l’unité de production. Affaire à suivre…