Lorsque nous parlons de santé et d’environnement nous ne pouvons pas éviter le domaine des eaux usées qui doivent être traitées en amont de leur rejet. En France, certaines habitations ne sont pas raccordées au réseau public de collecte des eaux usées. Ces habitations doivent de facto être équipées d’un système d’assainissement individuel. Pour être plus exact, il s’agit là d’une installation dite « d’assainissement non collectif » (A.N.C.).
Depuis le 7 septembre 2009, une réglementation a incité la mise en œuvre de nouveaux dispositifs sur le marché soumis à agrément interministériel. Il était vital que la règlementation se mette en place car aujourd’hui c’est entre 15 et 20% de la population française qui a recours à ce type d’assainissement non collectif. Ainsi, des entreprises spécialisées se sont développées dans ce type d’assainissement.
Principes de l’assainissement écologique
L’assainissement écologique se base alors sur les principes fondamentaux suivants :
- Réduire la pollution au préalable
- Une consommation en eau maîtrisée
- Réduire le risque sanitaire et environnemental
- Une accessibilité garantie à tous les ménages
Types d’installations
Ici, on peut retrouver cinq grandes catégories de traitement en fonction de la nature du matériau filtrant, de la présence ou non d’un décanteur et de la mobilité du support. Ces catégories ont été établies par l’IRSTEA et le Groupe National Public ANC. Elles comprennent donc :
- Les filtres compacts
- Les épandages filtres à sable
- Les filtres végétaux
- Les micro stations à cultures fixées
- Les micro stations à cultures libres
Les micro stations
Depuis 2010, cette toute petite station d’épuration comprend une fosse-toutes-eaux intégrée et un bio réacteur avec aérateur, décanteur, surpresseur, milieu filtrant… Son principal avantage est sa surface réduite qui permet de l’installer partout. L’installation est, dans tous les cas, réalisée par des professionnels qualifiés pour une sécurité optimale et un fonctionnement normal.
En outre, la micro station doit être contrôlée régulièrement par un professionnel sous peine de risque sanitaire et écologique important. En d’autres mots, une vidange en boue est préconisée régulièrement (6 à 12 mois). La fréquence de vidange dépend de la technologie employée dans la micro station et du nombre de personnes dans votre famille. En règle générale, les installateurs préconisent de procéder à une vidange lorsqu’il y a la présence de plus de 30% de boue dans la micro station.
La micro station Purestation
Voyons ici le cas de la micro station Purestation. Cette micro station cumule les avantages de part sa cuve monobloc qui facilite la pose et la manutention. Il n’y a aucune pompe et aucune turbine d’où le gain économique à la clé.
Son système en trois compartiments permet un traitement optimal. Le premier compartiment aussi appelé décanteur primaire, collecte l’ensemble des eaux usées et les homogénéise. Les matières les plus lourdes sont alors piégées au fond de la cuve et les plus légères font surface. Le deuxième bloc gère le traitement biologique des eaux du premier bassin. C’est ici que la micro station met en œuvre tout son potentiel. A l’aide de diffuseurs membranaires fines bulles commandés par l’automate, des périodes d’aération et de repos sont alternées. La succession de périodes aérobies et anoxies permet la digestion de la charge organique et azotée par la biomasse. Enfin, la troisième étape consiste en la clarification des eaux épurées car des boues résiduelles sont toujours présentes. Un « airlift » en forme de T permet d’aspirer les boues qui sont envoyées vers le décanteur primaire.
Le prix est souvent basé entre 4000 et 6000€ mais ce type de cuve est garantie 20ans ce qui prouve leur efficacité et rassure les potentiels acheteurs soucieux de l’environnement.
L’assainissement écologique en bref
De nombreuses solutions d’assainissement écologique existent et les micro stations en sont une. Elles ne cessent d’évoluer pour apporter à votre famille et à l’environnement une solution adaptée et adéquate. En 2017, un rapport de l’IRSTEA a d’ailleurs démontré l’efficacité de ces installations lors d’une enquête réalisée en partenariat avec le Groupe National Public ANC de 2011 à 2016 visant à vérifier l’impact écologique des différents moyens d’assainissement existants.