La théorie du colibri est une métaphore pour décrire la façon dont nous pouvons tous contribuer à lutter contre les défis mondiaux, tels que le changement climatique et la déforestation. Le colibri, petit oiseau sud-américain, est connu pour mettre de petites gouttes d’eau dans un pot jusqu’à ce qu’il soit plein. De la même manière, chacun de nous peut faire de petits gestes pour améliorer notre environnement, même si cela ne semble pas significatif à première vue.
La théorie du colibri a été popularisée par l’écrivain et activiste américain Thomas Berry, dans son livre “The Great Work: Our Way Into the Future” (1999). Le concept a été popularisé par l’écrivain et conférencier américain Paul Hawken dans son livre “Blessed Unrest: How the Largest Movement in the World Came Into Being and Why No One Saw It Coming” (2007). Il a également été promu par l’écrivain et activiste américain Joanna Macy dans son livre “Active Hope: How to Face the Mess We’re in Without Going Crazy” (2012). Ces personnalités étant des acteurs importants dans la communauté écologiste.
La théorie du colibri se compose généralement de cinq points clés :
- Chacun de nous peut faire une différence en prenant de petites actions positives pour protéger l’environnement.
- Il est important de se concentrer sur les solutions plutôt que sur les problèmes.
- Nous devons travailler ensemble pour atteindre des résultats significatifs.
- Les actions individuelles peuvent avoir un impact collectif important.
- Il est important de considérer l’interconnexion de tous les êtres vivants et de l’environnement dans nos actions.
Il y a quelques critiques de la théorie du colibri qui ont été soulevées par les experts et les chercheurs :
- La théorie du colibri peut minimiser la nécessité de changements structurels importants pour résoudre les problèmes environnementaux, tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre de grande échelle.
- Il peut être irréaliste de penser que les actions individuelles peuvent résoudre des problèmes aussi complexes que le changement climatique.
- Les actions individuelles ne sont pas suffisantes pour résoudre les problèmes environnementaux, il faut des politiques et des programmes gouvernementaux efficaces pour accompagner ces actions.
- Il peut être réducteur de réduire les problèmes environnementaux à une question de simplement “faire un peu plus”
- Il peut créer une certaine culpabilité pour les individus qui ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre des actions significatives, et ainsi les dissuader de participer.
En conclusion, la théorie du colibri est un concept inspirant qui met en avant l’importance des actions individuelles dans la lutte contre les problèmes environnementaux. Cependant, il est important de se rappeler que les actions individuelles ne suffisent pas à résoudre des problèmes aussi importants et complexes que le changement climatique. Il est également crucial de mettre en place des politiques et des programmes gouvernementaux efficaces pour accompagner ces actions et de ne pas minimiser la nécessité de changements structurels importants. Il est important de considérer les critiques de cette théorie pour avoir une vision plus complète et une réflexion plus critique sur les actions à entreprendre. Il est important de continuer à se concentrer sur les solutions et à travailler ensemble pour atteindre des résultats significatifs pour protéger notre environnement.
