L’accès à l’eau potable est l’enjeu de notre siècle. De nombreuses techniques ont vu le jour pour rendre potable l’eau et notamment la désalinisation.
L’accès à l’eau : l’enjeu de notre siècle
Si l’être humain peut vivre une trentaine de jours sans manger, il ne survivra pas plus de 3 jours sans s’hydrater. Mais l’eau n’est pas seulement essentielle à la survie de l’Homme. Elle est aussi utilisée par l’écosystème, pour la production des légumes et fruits, pour l’hygiène corporelle et pour l’énergie. L’accès à l’eau potable est l’enjeu de notre siècle.
La désalinisation
De nombreuses techniques ont vu le jour pour rendre potable l’eau, comme le processus de purification des eaux sales ou la désalinisation de l’eau. Le premier est beaucoup trop coûteux et les pays les plus pauvres ne sont pas en mesure de financer ce genre d’opération.
Par contre, des chercheurs de l’Université d’Alexandrie se sont penchés sur le sujet et ont mis au point la technique dite de désalinisation. Il s’agit d’une technique qui consiste à transformer l’eau salée en eau pure et potable.
Son avantage : un dessalage efficace et simple aux coûts moindres. La désalinisation serait-elle la technique du futur ?
Désalinisation : comment cela fonctionne-t-il ?
Pour éliminer le sel que contient l’eau, les chercheurs ont choisi d’utiliser la pervaporation ; cette technique moderne fonctionne avec des membranes synthétiques qui filtrent les grains de sel ainsi que les déchets. Les éléments filtrés vont s’évaporer. L’eau obtenue sera chauffée dans un premier temps avant d’être vaporisée puis condensée.
L’avantage premier de cette technique réside dans son coût. La construction des membranes peut être réalisée avec des matériaux à bas prix. Par ailleurs, on note la non-utilisation de l’électricité dans le processus de vaporisation. Une technique qui pourrait bien venir en aide à des millions de personnes dans le monde entier et qui diminuerait le nombre de décès dans les pays en voie de développement.
La technique de désalinisation est encore au stade de projet d’étude, mais les chercheurs travaillent activement à sa réalisation.
