Les bâtiments et les habitations sont de gros consommateurs d’énergies en France. Il est important de pouvoir satisfaire nos propres besoins en énergie grâce, notamment, au développement durable.
Egalement, il est indispensable de les limiter dans ce secteur toujours en développement, consommant pas moins de la moitié de l’énergie française.
Une législation qui va dans le bon sens
Dans une démarche de construction durable, la législation française a mis en place, ces dernières années, le Diagnostic de Performance Énergétique.
De même, les labels et certifications se sont multipliés, comme le label Haute Qualité Environnementale ou la certification RGE.
Une multitude de paramètres est à prendre en compte lorsque l’on souhaite acheter ou construire une maison durable tels que :
- le bilan carbone,
- le choix des matériaux ou encore,
- les moyens de production.
Le développement durable et les normes
Après la norme RT 2005, la norme RT 2012, imposant le BBC (bâtiment basse consommation) est la norme applicable dans le domaine de l’habitat.
Ainsi, ces normes visent à limiter les pertes thermiques dans l’habitation et à améliorer le confort de vie des habitants.
Le plafond de consommation est fixé à 50kWhep/m²/an.
Les bâtiments à énergie positive, issus de l’application de la future norme RT 2020, permettront de produire plus d’énergie que l’énergie consommée.
Les logements existants
Beaucoup d’habitations ont été construites dans les années 80, quand les normes thermiques n’existaient pas.
Le plus complexe aujourd’hui est de convaincre les occupants d’effectuer les travaux nécessaires pour rentrer dans les nouvelles réglementations.
Dans cette optique, le gouvernement va mettre en place un plan de rénovation de nombreux logements.
Une campagne de ce type permettrait de faire économiser entre 30 à 40 % sur la facture énergétique.
Ainsi, le crédit d’impôt et le prêt éco-PTZ votés dans la loi de finances pour 2016 devraient permettre d’améliorer sensiblement le parc immobilier, et de réduire d’autant l’impact écologique.