Que ce soit au niveau national ou mondial, la protection de l’environnement est une lutte quotidienne. L’Europe est particulièrement impliquée dans ce processus de lutte concerté entre tous les 28 Etats européens. Cette politique commune a largement contribué à l’aboutissement avec l’accord sur le climat en 2015.
Une situation délicate
Plus de 95% du réchauffement climatique serait dû aux activités humaines selon les rapports du GIEC. Les problèmes climatiques et environnementaux sont désormais soulevés au niveau local, national mais également international. La protection de l’environnement est devenue en quelques années un enjeu incontournable avec des débats politiques et citoyens depuis près de 30 ans, au même titre que la pauvreté, le terrorisme ou les guerres. Malgré tout, l’action menée au niveau international semble insuffisante pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et parvenir ainsi à enrayer le phénomène, qui devrait même s’accélérer encore d’ici 2100.
Des débats et des avancées
Alors que l’accord sur le climat de 2015 a engagé presque tous les pays au niveau mondial, un des principaux enjeux est de pouvoir agir de la manière la plus forte possible. L’environnement est entré dans les compétences européennes avec la signature du Traité de Maastricht. Les 28 pays de l’UE, pourtant responsables, ensemble, de seulement 13 % des émissions de GES mondiales, ont unanimement signé ces accords. Et les citoyens européens suivent, puisqu’ils sont près d’un sur deux à estimer que ces questions sont prioritaires. Le budget européen est prévu en conséquence. Pas moins de trois milliards et demi sont débloqués pour les politiques environnementales. A cela s’ajoutent les crédits votés par les Etats et par les collectivités locales.
Le marché du carbone
Pour porter cet enjeu majeur, un marché mondial du carbone a été lancé à partir de 2005, selon le principe du pollueur payeur, mais il s’est révélé pour le moment assez inefficace. Seulement un quart des droits décidés au niveau européen a été effacé. Des actions complémentaires sont en cours dans d’autres domaines comme par exemple avec les perturbateurs endocriniens ou encore certaines substances comme le glyphosate. Mais l’Europe, là encore, ne parvient pas à aboutir à une politique réellement forte. Et le retrait des Etats-Unis ces accords de la COP 21 n’est pas pour arranger les choses. Le sommet européen sur le climat ne peut que renforcer la volonté européenne.