De la vente à la ferme en passant par les nouveaux réseaux sociaux, il n’a jamais été aussi simple de pouvoir consommer bio. Le succès est au rendez-vous d’autant plus que les producteurs apprécient d’avoir un soutien personnalisé à l’échelle locale. Voici quelques astuces permettant de profiter de cette nouvelle économie et de limiter les visites aux grandes surfaces.
Les réseaux associatifs
Ils sont nés dans le sud de la France il y a une quinzaine d’années. Les AMAP sont des associations qui privilégient les circuits courts. Il en existe globalement 2500 en France et plus de 50 000 familles peuvent en bénéficier. Le principe est assez simple. Il s’agit de consommateurs s’engageant à acheter la production d’une exploitation sur une durée fixe. C’est un des plus gros succès des circuits courts dans l’économie française.
Composer son panier comme on le souhaite
Des milliers d’associations se sont orientées vers ce mode de consommation comme en témoigne l’association « La Ruche qui dit Oui ». Cette dernière se situe entre le réseau social et les systèmes proposant de la vente groupée. Des ventes de produits ont ainsi lieu plusieurs fois par semaine sur le net et la distribution des produits a lieu à la « Ruche » une fois par semaine. La Ruche qui dit Oui met en relation des producteurs et des personnes disposant d’un local pouvant servir de base de distribution. Elle met à disposition ses outils et ses services aux responsables de ruches pour qu’ils servent les membres le mieux possible. La distance des producteurs aux ruches ne dépasse pas 43 km. Chaque ruche offre un large choix de produits locaux de qualité au meilleur prix.
Partir à la cueillette
Les ventes à la ferme invitent bien souvent à renouer avec la terre selon les saisons. On y redécouvre ainsi toute la vraie valeur des fruits et légumes frais. Certains réseaux comme « Bienvenue à la ferme » permettent de fédérer plusieurs milliers d’agriculteurs pratiquant régulièrement la vente directe. De petites exploitations familiales sont ainsi mises en avant au cours de ces opérations. Il existe plus de 30 sites en France et plus de 19 en province. Les prix sont globalement minorés d’un bon tiers par rapport à ce que l’on peut trouver en magasin.
Favoriser les circuits courts est un bon moyen de dépenser moins. Cette pratique limite les intermédiaires et le prix payé est calculé au plus juste pour le producteur sans mettre en péril le budget des foyers.