A Fukushima, le temps s’est comme arrêté le 11 mars 2011, et pourtant plus rien ne sera jamais pareil. C’est ce qui a conduit Kosuke Okahara à immortaliser la tragédie et à publier ses travaux dans un très bel ouvrage intitulé « Fukushima. Fragments ».
Qui est Kosuke Okahara ?
Okahara est un photographe né au Japon en 1980. Après avoir fait ses études à l’université Waseda, il se lance dans le photo-journalisme humaniste. Ses premiers reportages le mènent au Soudan, en Birmanie, en Chine et en Colombie. Il est classé, en 2009, dans le PDN 30 (les 30 photographes émergents à suivre) et a depuis été primé de nombreuses fois dont, en 2014, le prix Pierre et Alexandra Boulat pour son reportage « Drugs in Colombia ».
« Fukushima. Fragments », un témoignage poignant
L’objectif du photographe est de traduire les ravages du séisme et la façon dont la catastrophe a figé le temps.
Les photos en noir et blanc sont magnifiques et poignantes à la fois. Des paysages désertés, une pendule arrêtée, des rails cédés aux ronces, les vestiges d’un poste d’observation, des sacs de terre contaminée, tous ces fragments d’une catastrophe réunis dans le livre de Kosuke Okahara.
« Fukushima. Fragments » est sans conteste un morceau d’Histoire à destination des générations futures.
Le livre « Fukushima. Fragments » est publié aux Editions de La Martinière. On peut aussi retrouver les photos de Kosuke Okahara sur le site éponyme :
kosukeokahara.com.