Cela fait maintenant plusieurs années qu’un petit village camerounais sort réellement du lot en mettant en avant de véritables projets de développement durable. Décryptage.
Un tout petit village durable
Tayap, c’est un tout petit village Camerounais perdu en plein milieu de la forêt tropicale. Ce village n’a pas grand chose de différent des treize mille autres villages du pays. Une petite différence cependant : l’association Agriculteurs professionnels du Cameroun, appelée aussi AGRIPO, a décidé de s’y installer pour en faire vivre un vrai modèle écologique. Avec cette démarche, entre autres, le Cameroun investit un modèle durable pour préserver la forêt tropicale.
La forêt tropicale, une richesse naturelle à préserver
La forêt tropicale du bassin du Congo arrive en deuxième position après la forêt tropicale du monde avec la forêt tropicale de l’Amazonie. Ces deux ensembles forestiers sont touchés depuis plusieurs années par une forte déforestation. Pour combattre ce fléau, l’association AGRIPO fondée par Adeline Flore Samnick en 2010 développe un programme innovant de vergers écologiques. Les objectifs sont multiples. Ces actions permettent notamment de créer une véritable activité économique avec des conditions de vie améliorées pour les habitants, mais aussi de lutter durablement contre le réchauffement climatique et de préserver la biodiversité.
De nombreux autres projets écologiques
L’association développe une grande quantité de projets afin de permettre de remettre la nature au cœur des préoccupations. Le projet actuellement mis en avant est le Wikivillages. Il s’agit d’un concours des villages camerounais qui permet de leur donner un véritable espace de communication à travers l’écriture de pages Wikipédia. Plus de 10 % des villages ont déjà créé leur page sur Wikipédia.
L’association intervient également en termes d’écotourisme, en proposant aux voyageurs des maisons d’hôtes, des éco-gîtes ou encore des voyages solidaires. Ainsi, de petits groupes de touristes sont plongés dans le quotidien de ces villages pendant deux semaines afin de les aider à mieux comprendre la vie des camerounais.