L’étude 2016 de l’Apec sur la mobilité des cadres est sortie en janvier. La mobilité est un facteur important pour les 1000 cadres interrogés, facilitée par l’émergence de la rupture conventionnelle. L’étude fait ressortir la confiance des cadres dans leur évolution professionnelle.
Un regain d’optimisme tempéré
Après une baisse en 2014, l’optimisme des cadres est aujourd’hui remonté à 57 % mais reste faible par rapport aux années passées. Ils voient plus positivement leurs possibilités d’évolution et beaucoup souhaitant se tourner vers l’étranger. Près d’un tiers des cadres interrogés envisagent une mobilité externe. Pour autant, ils restent encore plus d’un sur 4 à ne pas envisager l’avenir ailleurs que dans leur entreprise actuelle, les postes étant pourvus en interne deux fois sur dix.
Elargir leur réseau professionnel
Cette volonté de mobilité est très affichée dans la stratégie professionnelle utilisée par les différents cadres. Si ces derniers désirent d’abord profiter de la vie, ils ont aussi comme projet d’élargir leur réseau professionnel. C’est une formidable opportunité pour eux de s’ouvrir à une éventuelle mobilité en interne comme en externe. Les réseaux sociaux sont aussi un très bon moyen d’afficher ses compétences et proposent même des opportunités de carrières intéressantes.
Conforter leur expérience
Parmi l’inventaire des démarches que les cadres envisagent de mener pour l’année 2016, on note un très fort intérêt pour la formation continue, apte à renforcer leurs compétences et faciliter leur mobilité. Les formations s’inscrivant dans une courte durée sont recherchées ainsi que celles qui permettent de s’adapter à son nouvel emploi plus rapidement. Les cadres recherchent également des formations qui augmentent leur employabilité et leur permettent d’envisager plus sereinement une mobilité externe, voire une reconversion professionnelle. Les bilans de compétences sont des formations très recherchées par les cadres. C’est un moyen pour eux de faire le point sur leurs compétences et de les faire progresser si nécessaire.
Si l’embellie de la conjoncture permet aux cadres d’envisager à nouveau une mobilité externe à 57 %, il reste encore quelques points à rattraper pour retrouver le niveau des années passées.
Source : APEC