La majorité des couches pour bébés seraient contaminées par des substances toxiques. C’est ce que révèle une enquête de 60 millions de consommateurs menée sur une douzaine de marques étudiées. Seuls deux des modèles étudiés sont softs.
Des couches polluées avant service
Glyphosate, dioxines, ou autres composés chimiques probablement cancérogènes pour l’homme, même les couches dites « Eco Planet » en contiennent. C’est ce qu’a découvert l’étude de 60 millions de consommateurs. Le magazine a passé au banc plus de 12 marques et la conclusion est effrayante : 10 couches sur les 12 testées contiennent des résidus toxiques. Ces substances actives sont pour la majorité classées cancérogène pour l’homme par le centre national de recherche contre le cancer. On les retrouve non seulement dans les modèles de grandes marques comme la marque « Pampers » mais également dans les modèles dit écologiques. Deux marques s’en sortent bien : la marque Leclerc « Mots d’enfants » et la marque « Love & Green ». L’association en déduit donc que cela est possible.
Des industriels opaques
La majorité des industriels contactés par l’association sont assez peu transparents sur le sujet. En effet, chez Pampers, par exemple, le plus gros vendeur de couches pour bébés, il est seulement mentionné sur les paquets qu’elles sont « douces comme de la soie ». Pourtant, ce sont celles qui présentent des pesticides en grand nombre. Il convient cependant de noter que cette opacité de la part des industriels n’est pas illégale en soi. Rien ne les oblige en effet à détailler la composition des produits qu’ils vendent, et ceci particulièrement pour les couches.
Les campagnes d’information menées par les associations de consommateurs pourraient bien déboucher sur plus de transparence, à travers l’instauration d’une réglementation plus précise assortie de contrôles plus sévères. La sécurité des bébés n’est pas un sujet avec lequel on peut s’amuser. En attendant, les mamans auraient peut-être intérêt à passer aux couches lavables.