Grand évènement de l’économie collaborative, le salon Share Paris 2017 a eu lieu courant septembre et regroupait plus de 60 exposants autour de 6 thématiques. Ce salon vise à mettre en avant une économie de partage auprès du grand public.
Une vitrine de l’économie collaborative
Il fallait y être et parcourir les sept villages du salon pour se rendre compte que l’économie collaborative n’est plus une économie parallèle. Ils n’étaient que quelques-uns parmi les 66 exposants, à figurer parmi les plus connus, comme Le Bon Coin. De nombreux exposants ont pu profiter de ces 3 jours pour se faire un nom dans les thématiques abordées :
- Consommer malin : Guest To Guest, Jardins-Privés.com, Piggy Bee ou Recyc’Livre, H.O.P. ;
- Créer et réparer et fabriquer ensemble : Oui Are Makers, Open Fabrick,
- Faire de la politique autrement : Agora Lab TV, Democracy OS France ou Echo Citoyen ;
- Consommer durablement et vivre ensemble : Weeliz, Too Good To Go, Meet Up ;
- Apprendre et entreprendre différemment : Les Talents d’Alphonse, Skill Troc, Simplon ;
- Financer et soutenir un projet : Micro Don, My Troc, Babyloan.
Une multitude d’initiatives
L’un des objectifs du Salon Share Paris est de montrer les initiatives et surtout l’ensemble des actions qui sont en cours d’émergence dans le secteur. Sans conteste, le marché de la consommation collaborative est en pleine explosion avec un chiffre d’affaire qui atteint 3,5 milliards d’euros en 2016 en France et qui pourrait être multiplié par 10 ou 20 d’ici 2025.
En définitive, la ville de Paris est l’une des plus actives dans ce domaine. Avec la mise en place d’un budget participatif, la ville de Paris soutient de nombreuses initiatives. On peut citer l’exemple des ressourceries, des « FabLabs » ou des opérations « Troc de Trucs ».
Le juste équilibre
Parfois, il est complexe de trouver un équilibre entre la promotion de cette économie et sa régularisation. Son enjeu financier est en effet important. D’ailleurs, le grand objectif du Salon était de proposer un équilibre entre une économie de partage et les grandes plateformes hyper connues. C’est ce qui explique en partie l’absence de AirBnB. Cela et le fait que la ville de Paris est partie à la chasse aux locations meublées de tourisme illégales, peut-être…